10 jours sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle
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La vie est faite d’expériences à vivre seul.e ou à plusieurs… entre le moment où nous nous disons « J’aimerais bien » et celui qui nous fait passer à l’acte… Il n’y a pas de règles établies. Parfois il suffit d’une rencontre à un instant T, un virage dans la vie, une inspiration soudaine… qui m’a amené à suivre le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Quel que soit l’élément déclencheur je dirais qu’il faut rester à l’écoute de ses émotions et de son corps.
Pourquoi je me suis lancée sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ?
C’est suite à un changement de situation professionnelle que la quête de sens m’est apparue comme vitale. Plutôt que de me rassurer, ainsi que mes proches, en me précipitant sur le premier job offert, j’ai réalisé que j’avais besoin de prendre du recul sur ma vie. Pour mieux me retrouver et entamer une phase nécessaire d’introspection, seule avec moi-même et surtout pour moi-même. Chose qui m’a toujours fait défaut, ayant la fâcheuse tendance à m’oublier et taire mes envies personnelles, au profit de celles des autres.
Une discussion avec mon frère qui, en me partageant son expérience du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, a fait naître un intérêt grandissant en moi et le « Pourquoi pas… » s’est transformé en « Allez go je me lance » !
Le 9 août 2023 je m’élance depuis le Puy-en-Velay, arrivée prévue le 19 août… 10 jours et 156 km pour me retrouver avec moi-même !
Quelle est l’origine du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ?
La via Podiensis ou voie du Puy en Velay est la plus fréquentée des quatre grandes voies françaises, car elle est aussi la plus ancienne. L’histoire raconte que le premier pèlerin français, l’évêque Godescalc, a pérégriné jusqu’à Compostelle en 950-951, afin de se recueillir sur le tombeau supposé de l’apôtre Saint-Jacques le majeur, dans la crypte de la Cathédrale de Santiago de Compostela en Espagne.
D’où la dimension religieuse initiale que l’on prête au chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui se veut aujourd’hui être une démarche plus spirituelle que religieuse.
Définition du mot pèlerin selon le Larousse : Personne qui va visiter des hauts lieux de piété dans un but essentiellement religieux.
Je préfère celle de Pauline Wald dans son livre « Marcher vers l’Essentiel », que j’ai littéralement dévoré et qui retranscrit si bien mon propre vécu sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. L’auteure compare le pèlerin à un oignon qui doit peler et enlever ses couches au fil des kilomètres pour revenir à l’état brut de la nature.
Il se déleste des problèmes, accomplit un cheminement intérieur qui apprend à se détacher de toutes ses préoccupations matérielles qui polluent un esprit dont le poids pèse plus lourd au final que le sac.
Quel est l’itinéraire pour faire Saint-Jacques-de-Compostelle ?
Il existe différents points de départ que ce soit depuis Vézelay, Lyon, le Puy-en-Velay, Genève, Arles, Saint-Jean-Pied-de-Port, Ponte de Lima ou encore Hendaye. Ils mènent tous vers l’ultime destination : Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, sur un parcours d’environ 1500 kilomètres.
Mais la France n’est pas le seul point de départ : il existe une multitude d’autres itinéraires vers Compostelle en provenance de toute l’Europe !
Carte issue de « Partir à Compostelle »
L. Denis, Edition du Vieux Crayon 2006
Pour ma part, je suis partie du Puy en Velay, première nuitée, le 8 août dernier, à l’accueil Saint Georges sur les conseils de mon frère et pour son parking sécurisé à seulement 2 euros par jour où j’ai laissé ma voiture.
J’ai aussi fait ce choix afin d’être dans la spiritualité du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, en assistant à la messe de 7h le lendemain à la Cathédrale, à laquelle je te recommande chaudement de participer.
Je reconnais que le réveil matinal pique un peu ! Pourtant, je n’ai pas regretté car malgré le fait que je ne sois pas une fervente pratiquante, l’office s’est avéré riche en émotions ! Voir tous ces sacs à dos entassés à l’entrée est plutôt inhabituel dans un lieu de culte, tout comme l’affluence du jour. J’ai eu l’impression d’être arrivée dans un refuge de montagne, comme par chez moi en Haute-Savoie !
Des jeunes, des plus âgés, des enfants, croyants ou non, se pressent dans les rangs, tous unis par la même ferveur et la même impatience de partir sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Alors oui ce moment de communion est une forme de refuge, pour l’esprit… Protection et chaleur humaine !
Vers la fin de la messe, l’évêque recense les nationalités présentes. Des pèlerins des différentes régions de France mais aussi des quatre coins du monde s’apprêtent à marcher ensemble.
En cela aussi le chemin se veut d’une incroyable richesse, un voyage à part entière par tant de mixité culturelle.
Chacun de nous reçoit un chapelet, une coquille Saint-Jacques qui symbolise le chemin et sera notre repère sur le GR65, ainsi que le fameux crédenciale, petit livret à faire tamponner à chaque étape. Une sorte de passeport du pélerin qui témoigne de notre passage sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Certains écriront des vœux qu’ils laisseront dans l’urne tandis que d’autres repartiront avec ceux de quelqu’un dans l’incapacité de faire le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle
Enfin, les grilles au sol se lèvent et nous quittons la cathédrale sur les bénédictions de l’évêque par les escaliers de la nef centrale. Nous descendons les marches pour ressortir sur le parvis avec un sentiment de renaissance.
Ce mercredi 9 août, jour de la St Amour, j’entame donc le cœur léger le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle… le premier jour du reste de ma vie.
Le chemin qui débute au Puy-en-Velay prend le nom de Via Podiensis et traverse quatre régions riches en faune, en flore et en diversité géologique : le Velay volcanique, le plateau de la Margeride, l’Aubrac et la vallée du Lot.
D’autres variantes du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle existent mais, étant moins fréquentées, les infrastructures d’accueil et d’hébergement sont moins nombreuses. Des guides spécialisés sauront te fournir tous les renseignements nécessaires.
Quand partir faire Saint-Jacques-de-Compostelle ?
Tout dépend de la durée que tu pourras consacrer à ton pèlerinage. Si tu souhaites faire entièrement la via Podiensis, il est conseillé de partir au printemps.
Dans mon cas, je suis partie en août et d’après le chauffeur de la Malle Postale, la navette qui m’a ramenée à mon point de départ au Puy en Velay, la portion que j’ai faite jusqu’à Saint Come d’Olt, marquant la fin de mon pèlerinage, est moins fréquentée durant la période estivale qu’en juin ou septembre.
Par chance, le temps a été de mon côté, juste quelques gouttes, et une température globalement idéale pour marcher. L’altitude moyenne oscille autour des 700m, ce qui préserve de la chaleur qui devint écrasante, lorsque je suis redescendue sur St Come d’Olt le 19 août.
Même si j’étais triste de quitter le GR65 (oui oui j’ai versé quelques larmes), j’ai plaint mes compagnons de chemin qui poursuivaient plus loin.
Je pense à Philippe qui n’aimait pas marcher, n’aimait pas la chaleur, mais qui suite à des tourments de la vie avait promis à ses enfants d’aller jusqu’au bout… objectif Santiago !
Comment se préparer pour le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ?
Les tips de mon frère m’ont permis de dégrossir la préparation et d’organiser efficacement, peut-être trop… mon périple, ou plutôt pèlerinage, terme plus adapté au contexte !
Conseil n°1 : Miam Miam Dodo.
Le guide Miam Miam Dodo est un ouvrage pratique et complet qui a été mon livre de chevet avant l’aventure et mon compagnon de voyage. Les dénivelés, les distances, les logements, les commerces, les points d’eau, les curiosités…tout est répertorié sur ce célèbre GR65 et expliqué non sans une pointe d’humour de l’auteur !
Conseil n°2 : Avoir un sac de 8kg maximum.
J’ai du revoir le contenu de mon sac à dos maintes fois, peser le pour et le contre entre ce qui était indispensable ou superflu, non sans sentiment de frustration je dois dire. On oublie les « au cas où » et on pense « est-ce vraiment utile ? ».
Mon frère m’avait expliqué qu’il n’était pas rare de croiser des pèlerins, qui s’arrêtaient dans les relais postaux sur le chemin, pour expédier chez eux le trop plein qui les handicapait dans leur progression. J’ai pu en être témoin et j’ai adoré cette image de se délester factuellement d’un poids sur les épaules et la métaphore qui accompagne ce geste au sens de la vie, psychologiquement.
Conseil n°3 : Planifier son parcours c’est bien…
Mais pas trop, c’est mieux. À trop vouloir tout organiser, on en oublie la liberté de pouvoir improviser selon ses besoins du moment, ce qui péjore l’esprit du chemin.
Évite les pique-niques proposés par les hébergements et privilégie les petits commerces croisés sur le chemin. Une parfaite occasion de s’immerger dans le terroir à la rencontre des producteurs et de participer ainsi à l’économie locale ! Sans oublier le plaisir d’échanger avec d’autres pèlerins lors d’une pause salutaire.
Conseil n°4 : « Qui veut voyager loin ménage sa monture »
A défaut de monture proprement dite, tes pieds seront ton seul moyen de locomotion : alors prends-en grand soin !
Ne lésine pas à la dépense sur la qualité des paires de chaussettes et investis dans de bonnes chaussures de randonnée, waterproof de préférence, car même en plein été nous ne sommes jamais à l’abri d’une averse. Gare aux chaussures neuves qui se rappelleront à ton bon souvenir.
Opte pour une paire légère qui aura déjà fait ses preuves et faite à ton pied. Prévois également un baume rafraichissant pour des massages quotidiens de tes petits petons après chaque journée de marche, sans oublier des pansements si toutes ces précautions ne suffisent pas à éviter les bobos !
Conseil n°5 : Ne te focalise pas sur les kilomètres
Ce n’est pas le nombre de kilomètres journaliers parcourus qui est important : l’essentiel est d’écouter son corps. Chacun aborde le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle à sa manière, que ce soit dans ses croyances, ses motivations, sa condition physique…
Certains y verront un défi sportif, pour d’autres un moment de méditation… Tu n’es pas sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle pour juger les autres, mais pour te concentrer et recentrer sur toi, te découvrir un peu plus à chaque pas, à chaque étape qui rythme ton parcours.
Certains matins ton corps te semblera bien lourd au réveil et 12km seront suffisants pour l’étape du jour. Il se peut aussi que tu éprouves le besoin de t’octroyer une petite pause d’une journée …tandis que d’autres fois tu te sentiras habité d’une force nouvelle, décuplée, qui te fera parcourir 25km sans effort à ton grand étonnement à l’arrivée.
Même si nous avançons tous…pour une fois…dans la même direction, nous marchons vers Saint-Jacques-de-Compostelle et pour une reconnexion avec nos sens et un sens qui nous appartient… mais toujours chacun à notre rythme.
Conseil n°6 : Laisse à ton corps le temps de s’adapter
Notre corps mettra bien 3 jours à s’acclimater à l’effort et à la charge du sac à dos. Une semaine est donc trop courte pour appréhender les bienfaits du chemin et commencer à éprouver un réel plaisir.
Chacun faisant en fonction de ses possibilités, prendre déjà ce temps se veut une bonne initiation et une belle découverte de la beauté du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Que mettre dans son sac-à-dos de pélerin ?
- Vêtements: prévoir pour le chaud, le froid et la pluie…Privilégie des textiles légers, au séchage rapide.
Tip : le petit rituel à prévoir à chaque fin d’étape : laver ses vêtements du jour dès l’arrivée pour qu’ils aient le temps de sécher dans la nuit. Certains gîtes proposent un service de lave-linge en supplément mais si l’on peut éviter des dépenses inutiles et retrouver les joies du lavoir de nos anciens c’est mieux !
- Sac à viande : suffisant à cette saison. Des couvertures sont régulièrement fournies dans les hébergements.
- Tongs : quel délice de les chausser en arrivant et de laisser ses orteils respirer librement !
- Gourde d’1,5l : de nombreux points de ravitaillement en eau sont présents sur cette portion du chemin. Pourquoi se charger inutilement le matin en remplissant un Camelbak de 7l comme j’ai pu le voir ?
- Trousse de toilette : mise sur le tout miniature et multifonction (en mode bagage à main dans les avions). Si besoin, il y a des commerces sur le chemin pour refaire le plein. Vous serez bien dans la nature, mais pas en expédition survie avec Mike Horn ; la civilisation n’est jamais très loin.
Tip : savon d’Alep multi-usage : lessive corps vaisselle, etc. Plus efficace, plus écolo, meilleur marché et dure plus longtemps que les flacons vendus dans les magasins spécialisés, que j’ai testés et ne vous conseille pas !
- Trousse de secours : prévois le nécessaire de base sans oublier la sacro-sainte arnica sous toutes ses formes pour faciliter la récupération après l’effort : gélules, baume, gel. Toutes les pharmacies sur le parcours semblent en avoir fait leur cœur de business à en voir les impressionnantes têtes de gondole quand on en franchit le seuil. Impossible de passer à côté !
- Couteau suisse : indispensable pour se parer à toute éventualité, comme celle de croiser la bête de Gévaudan sur ton parcours… ou juste couper un bon saucisson à l’heure de casser la croûte !
- Assiette et couverts rétractables de randonnée pour les gîtes en gestion libre et pique-niques.
- 2 sacs poubelles pour ton linge sale éventuel, tes déchets…et pourquoi ne pas en profiter pour avoir une démarche écoresponsable en ramassant ceux des autres qui pourraient souiller ces si jolis chemins ?
- 2 sacs congélation zippés pour conserver des aliments.
- 1 carnet de bord et 1 stylo pour réécrire la journée riche en expériences et en rencontres en tous genres.
- Portefeuille et chéquier pour les hébergements ne prenant pas la CB.
- Bâtons de marche vivement conseillés !
- 1 frontale pour bouquiner le soir sans déranger les autres pensionnaires.
- Des boules quiès (pour les nuits en dortoir)
- et j’allais oublier.. 1 rouleau de papier toilette comme au camping ! Toujours utile pour se prémunir des impondérables…
Quel budget prévoir pour faire Saint-Jacques-de-Compostelle ?
Le budget à prévoir est très aléatoire d’une personne à l’autre, puisqu’il dépend :
- du type d’hébergement : auberge, gîte d’étapes, hôtel, bivouac, chez l’habitant…
- du choix de restauration : pique-nique, restaurant…
- du mode de transport : à pied, à dos d’âne, en vélo, avec des transferts entre deux étapes
- des « extras » : certains pèlerins font appel par exemple à la Malle postale pour transporter leur sac à dos ou valise
Diverses formules existent pour parcourir le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, s’adaptant aux goûts, aux budgets et aux contraintes de chacun…
Entre la version « Roots » avec bivouac et celle plus haut de gamme en chambres d’hôtes et menus gastronomiques, je dirais qu’en étant raisonnable et modéré, le budget moyen est de 50 euros par jour, y compris les frais de parking éventuels et le retour en navette à votre point de départ.
Mon bilan : une expérience fabuleuse !
J’ai marché 10 jours avec une moyenne quotidienne de 16km.
Ayant un bon pas, environ 6km/heure, 3h maximum me suffisaient pour parcourir l’étape du jour, ce qui me donnait le loisir de profiter de haltes prolongées le midi, de flâner, de prendre le temps d’échanger avec d’autres pèlerins ou encore de visiter les curiosités qui jalonnent le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
J’ai expérimenté différents types d’hébergements : religieux, à la ferme dans une serre, dans une tente partagée (pas le meilleur souvenir quand on tombe sur un couple de belges qui respire profondément dirons-nous et que les boules quiès manquent à l’appel !!! ☹), en dortoir, en chambre individuelle, en gîte en gestion libre, chez l’habitant en donativo (libre participation), en camping dans une tente sur pilotis.
Dégusté de délicieuses spécialités du terroir dont le fameux aligot à la Ferme du Barry, dormi dans des cadres atypiques comme le domaine du Sauvage, une forteresse plantée sur un versant de la Margéride en plein Gévaudan, traversé de splendides contrées comme le plateau d’Aubrac, découvert des coins de France que je ne connaissais pas…et mesuré à quel point il n’est pas nécessaire de partir à l’autre bout du monde pour être dépaysé !
Et que de rencontres marquantes ! De toutes cultures, de toutes confessions, de toutes classes sociales…des échanges sur la vie comme on n’en fait plus. Exit la question « Tu fais quoi dans la vie ? » … pour « Tu es parti d’où et tu vas jusqu’où ? ». Question existentielle cela dit… mais tant que l’on ne sort pas des sentiers battus, de nos habitudes, nous ne saurons envisager le champ des possibles et voir les différents itinéraires qui s’offrent à nous. Il existe une multitude de variantes comme pour le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, dès lors où nous osons nous affranchir de barrières invisibles qui entravent notre marche.
Au fil des étapes qui ponctuent le chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle, des liens amicaux se créent. Des confidences, des partages d’expérience, des souffrances s’échangent… mais surtout tellement de bienveillance, d’entraide, sans oublier des sourires et des rires qui éclairent nos visages fatigués mais heureux !
En résumé, le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle est une expérience à la portée de tous dès lors où nous acceptons de lâcher prise.
On poursuit la suite du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ensemble ?
Est-ce que je compte retourner et poursuivre le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ? Oh que oui !
Alors RDV cet été pour la saison 2 ! Et pourquoi ne pas partager un bout de chemin ensemble ?
Et pourquoi pas ?
Même si ma situation personnelle aura certainement évolué d’ici là et mes contraintes différentes… Je planifie dès aujourd’hui mes envies de demain pour aller jusqu’au bout de mes rêves !
Poursuivre ce chemin m’a permis aujourd’hui de poursuivre MON chemin, avec une vision nouvelle, plus lumineuse grâce à cette expérience dont je me nourris du souvenir.
Aujourd’hui MyBuckli m’aidera à détecter d’autres envies et me motivera à vivre d’autres expériences enrichissantes, qui me permettront de m’épanouir et de me découvrir chaque fois un peu plus !
J’ai commencé ma liste et je suis impressionnée du nombre d’envies qui sommeillent en moi …et toi ? As-tu commencé la tienne ? Lance-toi ! Retrouve ton âme d’enfant, lorsque tu écrivais avec application une lettre au Père Noel pour qu’il exauce tes souhaits.
Aujourd’hui le Père Noël c’est toi ! Alors fais-toi plaisir, sans plus attendre.
En cette nouvelle année qui débute arrêtons de se SOI-NIER et décidons de se GAI-RIRE !
Annabelle de ta Dream Team