La plateforme communautaire autour des bucket lists.

Nos derniers articles
Top
Person Riding Ski on Snow Field

Armelle Solelhac : World explorer et entrepreneure

2 tours du monde pour concilier découverte, enrichissement et nouvelle orientation professionnelle.

Armelle Solelhac : World explorer et entrepreneure

Armelle Solelhac ? Je l’ai découverte un peu par hasard sur LinkedIn et son profil m’a interpellé : 2xtourdumondiste… Ce n’est pas commun !

Ma curiosité a pris le dessus, comme bien souvent, et j’ai souhaité en apprendre plus sur elle, découvrir son parcours atypique, ce qui l’a animé à faire deux fois le tour du monde et l’anime encore aujourd’hui !

C’est dans son propre appartement sur les hauteurs d’Annecy que m’a reçu Armelle Solelhac pour me partager sa belle aventure.

 

Une décision prise sur l’oreiller 

Une nuit d’août en 2004, Armelle, alors étudiante en Droit des Affaires à Grenoble, peine à trouver le sommeil et fait part de son envie de faire le tour du monde, à son conjoint Matthieu, étudiant en école d’ingénieur hydraulique et mécanique. Elle le tanne pour connaître son rêve plus grand rêve dans la vie, jusqu’à ce qu’il lui avoue rêver de faire un tour d’Europe des stations de ski. Une idée qui germe, une proposition qui fuse :

Les bases sont posées pour ce jeune couple de 24 et 25 ans, afin de découvrir les stations mythiques, les originales ou extrême.

Objectif : départ en hiver 2005 !

Les parents de Matthieu ont assez mal pris l’annonce de cet étonnant voyage, alors même qu’il venait de terminer ses études d’ingénieur et s’apprêtait à entrer dans la vie active. Quant aux parents d’Armelle, ils ont « absorbé cette nouvelle en 30 secondes » et ont trouvé le projet « cool » !

Une préparation de 16 mois complexe et intense 

Bien que la décision fût rapidement prise en l’espace d’une nuit, la préparation fut au contraire longue et intense !

16 mois furent nécessaires pour rendre concret ce projet un peu fou, alors qu’ils suivaient tous deux leurs études respectives.

Une répartition efficace de l’organisation 

Armelle et Matthieu se sont répartis les missions pour être plus efficaces, mais prenaient à deux toutes les décisions importantes.

Armelle, résidant à Grenoble, s’occupait :

  • de la partie administrative, avec les demandes de visa notamment pour visiter les différents pays ciblés.
  • de la dimension financière, indispensable pour assurer la réalisation de ce rêve original, à travers la recherche de sponsors, puisqu’ils avaient peu de moyens financiers.
  • du programme de relation presse et médias.

Matthieu, vivant en semaine à Clermont-Ferrand, s’est chargé quant à lui :

  • du repérage des stations de ski à visiter.
  • du routage et de la création du parcours.
  • De la planification et la tenue du budget.

 

Un exercice relativement difficile à l’époque, puisque les conditions de recherche d’informations n’étaient pas les mêmes pour planifier un voyage. Très peu de stations de ski par exemple avaient un site web, sans compter l’aspect traduction des sites, notamment pour des pays tels que le Japon ou la Grèce !

18 mois, 27 pays, 201 domaines skiables sur 5 continents…

Ce ne sont pas moins de 201 domaines skiables, soit environ 15% du nombre de domaines existants à travers le monde, qu’ambitionnaient Armelle et Matthieu de visiter. Le parcours visait à réduire au maximum les distances kilométriques et les temps de parcours.

Découvre leur parcours sur leur site Riders around the world.

Des pays scandinaves à l’Australie, en passant par la Nouvelle Zélande, le Japon, l’Amérique du Sud et du Nord, sans oublier tous les pays européens… auxquels s’ajouteront plus tard 80 stations en France…

Ils auront employé 17 modes de transport différents : avion, train, bus, van, chiens de traîneau, snowcat, etc.

110’000 € : un budget conséquent mais pourtant serré

En vue de leur départ, Armelle et Matthieu avaient pu épargner et récolter l’équivalent du budget relatif à 6 mois de voyage, ce qui n’était pas suffisant pour accomplir leur périple sur 18 mois. Certaines personnes de leur entourage pensaient d’ailleurs que cela mettrait un terme à leur voyage plutôt que prévu, au lieu de les encourager dans leur initiative.

Ceci a au contraire renforcé leur détermination et leur capacité à économiser et négocier les prix tout au long de leur voyage. Un pari réussi qui leur a permis de gagner un peu plus de 6 mois additionnels pour continuer à financer leur parcours, mais insuffisant pour atteindre les 18 mois. Ils ont alors dû se résoudre à emprunter pour parvenir à terminer leur tour du monde.

Lors de sa recherche de sponsors, Armelle a opté pour une approche directe des marques, une par une, pour tenter de décrocher des aides financières ou matérielles et maximiser leur couverture médiatique, à l’image de Rossignol, Ortovox, Dakine, Dirty Dog, One World, etc.

Ce qui l’avait d’ailleurs surprise, c’est qu’il y avait peu de professionnalisation et une absence de contrats liés aux « influenceurs » à l’époque ; c’était avant tout un engagement moral, en se « tapant dans la main ». Difficile à comprendre quand on est juriste de formation !  

Très vite, Armelle et Matthieu se sont rendus compte que le recours à des sponsors ne serait pas suffisant pour collecter cet argent et ont commencé à prospecter les sociétés d’aménagement de la montagne pour leur proposer leurs services.

La SMA (devenue depuis ADS, Arcs Domaine skiable, la société d’exploitation du domaine de montagne des Arcs) les a alors mandatés pour mener une étude de benchmark sous le prisme de la fidélisation de la clientèle, qui était à l’époque un enjeu important face aux coûts importants d’acquisition client.

Un rêve qui donne naissance à une enquête internationale

Suite aux divers échanges réalisés, leur projet s’affina et le contour d’une enquête internationale se profila pour créer une base de données internationales axée sur les domaines skiables. Ce tour du monde aura pour ligne directrice l’analyse des stations de montagne dans le monde. Dans chacune des stations de ski, l’objectif sera d’interroger les dirigeants des remontées mécaniques et des offices de tourisme.

Un contrat avec un éditeur fut signé en ce sens, afin de de créer un guide à l’issue de ce périple très intense à travers le monde.

A l’issue de ce tour du monde, la société SWiTCH voit le jour avec pour ambition d’accompagner les destinations touristiques et les marques de sport outdoor dans la définition de leurs stratégies de marque et leurs stratégies RSE.

Un travail d’une intensité extrême lors de leur tour du monde

En moyenne, Armelle et Matthieu ne restait que 2 à 4 jours dans chacune des stations, afin de tenir le rythme intense de leur périple, d’autant plus qu’ils sont contraints par les saisons et les conditions météorologiques.

Un temps relativement court pour effectuer l’analyse terrain, réaliser les interviews des personnes clés et tester également les pistes, les hébergements, les lieux de restauration, les activités disponibles sur place !

Physiquement et intellectuellement intense 

Leur étude a porté sur l’évaluation de 64 critères fermés et de 19 thématiques ouvertes pour chacune des stations visitées :

  • leur contexte géographique (altitude, dénivelé, etc.),
  • les caractéristiques de leur domaine skiable : pistes, remontées mécaniques, snowparks, espaces freeride, équipements, organisation, sécurité, signalétique, etc.
  • la station : son « business model », son fonctionnement, son organisation, sa capacité d’hébergement, sa vocation (sociale ou économique), etc.
  • les efforts réalisés sur les 3 piliers du développement durable,
  • leur clientèle et politique de fidélisation, leur politique tarifaire,
  • les offres existantes,
  • la « convenience » permettant d’améliorer le parcours client.

 

Au total, Armelle et Matthieu auront interrogé plus de 580 dirigeants, pris plus de 22 000 photos et 22h de vidéo pour documenter leur enquête givrée ! 

La base de données, comme le rapport d’analyse et de recommandations rédigé à l’issue de cette enquête de grande envergure est toujours actualisé d’année en année depuis plus de 16 ans.

Produire du contenu pour assurer le financement du voyage

En parallèle de de son enquête de fond, Armelle devait gérer le quotidien et faire état de son avancement auprès de leurs partenaires, pour assurer des ressources pour leur tour du monde :

  • en transmettant à leurs sponsors des photos, des vidéos et des informations sur leurs avancées à travers des communiqués de presse toutes les 6 semaines.
  • en effectuant un important travail de relation presse impliquant la production de contenu : articles et émissions TV, réalisation d’interviews auprès de journalistes, sollicitation de reportages, pour la chaîne Eurosport notamment.
  • en assurant tout au long de leur périple le suivi des e-mails, le traitement des photos et l’alimentation de leur blog.

 

« Nous avions créé un blog pour que nos proches puissent nous suivre et c’était très touchant de recevoir aussi des messages d’encouragement de gens que l’on ne connaissait pas du tout. »

http://www.riders-around-the-world.com/

 

Armelle fut ainsi l’une des premières créatrices françaises d’un compte Facebook ou plutôt « TheFacebook.com » à l’époque, quand elle était aux États-Unis en 2005-2006.

Une nouvelle orientation professionnelle : le conseil

Auparavant, Armelle se destinait à devenir avocate en droit des affaires, mais…

« À mon retour, j’avais beaucoup moins envie de faire des fusions et acquisitions d’entreprises et beaucoup plus envie d’accompagner les marques de sport outdoor et les destinations touristiques principalement en montagne à se mettre en marché ».

Quant à son duo avec son conjoint, elle a également dû faire un choix :

« Soit on travaille ensemble et on n’est plus en couple, soit on reste en couple et on ne travaille plus ensemble. Matthieu a repris sa carrière d’ingénieur et moi j’ai développé SWiTCH. »

La naissance de son cabinet de conseil SWiTCH

Entre 2007 et 2008, Armelle crée le cabinet d’études SWiTCH et conclu son 1er contrat avec Skipass.com, portant sur l’étude de 80 stations de ski en France et en Andorre. Elle avait mené son enquête à travers le monde, mais n’avait pas encore effectué cette même analyse en France !

Son professionnalisme lors de son tour du monde, reconnu par ses sponsors et partenaires, ont participé à sa bonne réputation dans le petit milieu de la montagne, de l’outdoor et du tourisme. Ce qui lui donne toute sa crédibilité pour positionner SWiTCH, au départ, en tant que cabinet de conseil sur l’expérience client.

« C’est ce qui m’intéressait… Je trouvais fou qu’en France et en Europe, où on a parmi les plus belles montagnes du monde, l’expérience client soit vraiment mauvaise, alors que dans des domaines néo-zélandais, nord-américains, scandinaves, l’expérience client est complètement folle, il y a une fluidité et du plaisir partout. Il est plus facile de dupliquer l’expérience client que des montagnes 😆 . Il y a une marge de progression là-dessus et je peux accompagner les stations dans leur évolution. »

En 2008, Armelle réussi le concours d’entrée à l’ESCP Business School à Paris et intègre le Master Spécialisé en Marketing & Communication, puis réalise une thèse ayant pour thème : « La montée du ludique dans notre société : comment les marques de sport et les destinations touristiques peuvent se mettre en marché grâce aux media sociaux ? »

(Contexte en 2008 : explosion de Facebook, de Twitter, début de YouTube)

Armelle voit l’intérêt croissant des réseaux sociaux et l’émergence de la notion d’influence.

2010, suite à la réalisation de conférences et séminaires auprès de professionnels de la montagne sur la notion d’influence, elle réalise un premier pivot d’entreprise. SWiTCH devient la première agence de communication digitale spécialisée dans les secteurs du tourisme et des marques de sports outdoor.

Pendant 6 ans, Armelle et son équipe de 10 collaborateurs va créer et diffuser des contenus pour des destinations touristiques, des marques et des personnalités sportives. Elle crée en mars 2012 Switch Inc. à Los Angeles pour répondre aux premières demandes de clients en Amérique du Nord.

10 collaborateurs, un nombre à la fois trop faible pour faire du middle-management, mais trop élevé pour gérer une relation directe avec chaque collaborateur.

Une vie à 200 à l’heure qui mène au burn-out et à un nouveau départ 

Depuis les prémices de la préparation du tour du monde, Armelle a tout enchainé à un rythme effréné : ses études, la préparation du voyage et sa concrétisation, le travail d’analyse méticuleux, la création et la croissance de sa société, sa reprise d’étude en parallèle, les déplacements en France et à l’étranger, etc. Sans pause ou presque pendant 8 ans.

« J’étais sèche après ces quelques années de travail, j’ai fait un petit burn-out… Non, un vrai burn-out. J’ai tendance à le minimiser, n’étant pas salariée, je n’avais pas la possibilité de m’arrêter et de continuer à toucher un salaire. J’ai serré les dents. » 

Elle remet alors en question le positionnement de SWiTCH et réalise un second pivot de l’entreprise pour revenir à un cabinet en stratégie et se concentre sur un… nouveau projet de tour du monde !

2016. Départ pour un second tour du monde « Into the blue »

L’idée de ce nouveau tour du monde vient d’une boutade, sortie par Armelle lors de la préparation de leur premier tour du monde : « Au bout d’un an et demi d’hiver dans le froid, on aura sûrement envie de se mettre au chaud, on sera bon pour se faire un tour du monde des stations balnéaires. »

 

10 années plus tard, cette idée prend enfin forme et la blague de l’époque se transforme en un nouveau projet, qui devient à son tour réalité ! 

Finalement son conjoint Matthieu n’ayant pas eu l’aval de son employeur, Armelle s’envole seule pour cette nouvelle expérience à l’automne 2016, alors qu’ils sont mariés depuis peu ! « J’ai vraiment un homme en or ! ».

La préparation sera beaucoup plus rapide, environ 3 jours, car elle connaît les mécanismes d’organisation et de réservation, comme tous les codes d’aéroport !

Le budget est aussi plus réduit et atteint 28 000 €, en ayant troqué les nuits dans sa voiture et le système D employé lors du premier tour du monde pour des hôtels 4* et 5* !

Au programme cette fois-ci : l’étude de plus de 100 destinations balnéaires dans 14 pays sur 4 continents, pendant 6 mois, en 3 phases.

En outre, Armelle bénéficie désormais d’un réseau de contacts élargi, comme les ambassades de France, ce qui lui facilite le décrochage de RDV rapides et pertinents avec des décideurs sur place, pour mener à bien son enquête.

Ce nouveau tour du monde va la mener à la rencontre de plus de 250 professionnels du tourisme(membres de conseils d’administration, offices de tourisme, consulaires, Ambassadeurs de France, groupes hôteliers, restaurateurs, prestataires d’activités, etc.).

« Je me suis beaucoup interrogée au retour : est-ce que je continue SWiTCH ou est-ce que j’arrête ? ».

Son bilan : la vie est pleine de surprises

Ce qu’Armelle retient de ce parcours atypique, c’est avant tout l’aventure humaine qu’elle a vécue. Ce fut aussi la découverte de magnifiques environnements, de paysages sublimes, des souvenirs inoubliables vécus à deux.

Il faut avoir une grande détermination et motivation dans ce que l’on souhaite accomplir. Car bien que l’image de faire un tour du monde fasse rêver, cela nécessite une importante préparation, d’autant plus si on a un budget limité pour le réaliser. Un tel projet de vie implique des sacrifices sur plusieurs mois, voire plusieurs années.

Les difficultés rencontrées

« Monter sur le podium, c’est la partie facile, mais rester sur le podium c’est autre chose. Des cabinets de conseil et des agences de communication, il y en a à plus savoir quoi faire. Par contre, des cabinets qui durent 16 ans, il y en a beaucoup moins. Tous ceux qui m’avaient dit :

« Solelhac, vous êtes une petite conne, dans 2 ans vous êtes morte ». Et pourtant, 16 ans plus tard je suis encore toujours là. »  

Armelle reconnait qu’il lui a été parfois difficile d’être une femme dans un milieu très masculin, voire macho. « J’avais un problème d’acceptation par les hommes de ma légitimité, car il était délicat pour des hommes qui avait l’âge d’être mes grands-pères de recevoir des conseils d’une jeune femme de 27 ans avec une meilleure connaissance des stations de montagne du monde qu’eux. »

Ce qu’elle regrette ? Une question difficile pour Armelle.

Avec le recul, elle estime avoir fait deux fois l’erreur d’embaucher un commercial, car cela s’avère inutile dans le domaine du conseil, puisque tout passe par le réseau et le consultant directement. Il faut donc se faire confiance, car personne ne peut vendre mieux que soi-même ses propres compétences. 

Ce qu’elle ferait différemment ? Sans doute sa reprise d’étude à l’ESCP, qui n’était pas forcément utile : se rendre sur le terrain est le meilleur des apprentissages.

« Aller sur place et découvrir par soi-même permet de mettre fin à des clichés et préjugés que l’on entend fréquemment. Le terrain ne ment jamais ! »

Un nouveau projet à l’horizon ?

  • 2006. Tour du mon des stations de ski
  • 2007. Tour du monde des stations balnéaires
  • 2026… Un nouveau tour du monde ?

Armelle réfléchit effectivement à un prochain périple. Elle aimerait favoriser la mobilité douce, ce qui implique des temps de déplacement très longs. Mais pour quelle destination et dans quelle optique ?   

« L’intention du premier tour du monde était de découvrir les stations de montagne et de skier, l’intention du second tour du monde de me reposer (même si cela n’a pas été le cas !)

Mais la troisième intention c’est quoi ? Tant qu’il n’y a pas d’intention, c’est difficile d’avoir un projet viable et d’avoir un projet tout court. L’énergie suit l’intention. Je n’ai pas encore d’intention et donc pas d’énergie à présent. »

Et puis, depuis 6 ans, un paramètre a changé dans sa vie. Nos deux voyageurs ont donné naissance à une future exploratrice. Leur petite fille aura-t’elle le même gêne du voyage que ses parents aventuriers ?

D’ailleurs… D’où lui vient cette envie de parcourir le monde ?

Armelle a baigné depuis toute petite dans les récits de voyage de son grand-père paternel, prospecteur de pétrole en Afrique.

« C’est un truc qui coule dans mes veines je crois. L’un de mes ascendants était à bord du premier bateau français ayant découvert l’île de la Réunion. »

Son grand-père maternel a dû faire le STO (Service de Travail Obligatoire) en Allemagne pendant la 2ndeguerre mondiale et a toujours eu la volonté d’entretenir les meilleures relations franco-allemandes tout au long de sa vie. À ses yeux, la création de l’Union Européenne était une solution à la paix sur le continent.

Cet héritage culturel a renforcé sa curiosité et son envie de voir à quoi ressemble notre monde.

« Car c’est en rencontrant les peuples, les cultures, leur gastronomie, les odeurs, leurs musiques, leurs costumes, leurs traditions, que l’on peut comprendre les autres personnes qui peuplent notre terre et acquérir la compréhension des autres.

Même si les formes diffèrent d’un pays ou d’une culture à l’autre, nous avons tous les mêmes besoins fondamentaux et aspirations d’être heureux et être aimé. On a tous à prendre des choses des autres cultures qui sont positives. »

Armelle zoom

A visionner :

Comment le tourisme va sauver le monde ?

Talk TEDxUSMB d’Armelle Solelhac en 2020

Le mot de la fin…

« La très grande leçon pour moi est que rien n’est impossible, si tu as des rêves et que tu croies en tes rêves, que tu te bouges, parce que cela demande énormément de travail, si tu travailles, tu peux réaliser tes rêves. »

Armelle est passionnée par son métier et partage toutes ses compétences et expériences dans la sphère tant professionnelle qu’étudiante : 

  • dirigeante de SWiTCH, société labelisée B Corp et membre du 1% Pour la Planet: elle reverse à ce titre 5% de son chiffre d’affaires (avant imposition) à des associations de protection de l’environnement, comme Water Family et Surfrider Foundation Europe.
  • conférencière sur les thématiques du futur du tourisme et du sport, de la stratégie de marque, du marketing digital et du design d’expérience.
  • intervenante à l’incubateur de startups Outdoor Sports Valley (OSV) à Annecy et de Grenoble École de Management.
  • enseignante à l’Université de Savoie Mont-Blanc (France).
  • auteure de l’ouvrage Management et Marketing des Stations de Montagne.
  • animatrice du Podcast Outdoor Minds avec Ariane Favier qui met chaque semaine en lumière les leaders des industries des sports outdoor et du tourisme.
  • business angel et au siège de conseils d’administration de plusieurs sociétés et organismes à but non lucratif.

Laisse un commentaire

You don't have permission to register