Défi Maxi Race à Annecy : 88km de trail !
En un clin d’oeil
18 km, c’est la distance qui a séparé Cédric et son compagnon de course de la réussite de leur objectif : parcourir les 88 km de la Maxi Race à Annecy en moins de 21h.
Mais parfois, malgré toute notre détermination, il arrive que l’on échoue à accomplir nos objectifs. Dans le cas présent, pourquoi Cédric a-t-il dû se résoudre à abandonner la Maxi Race à Annecy en cours de chemin et comment l’a-t-il vécu ? C’est ce que nous allons découvrir à travers cette rencontre.
Mais laisse-moi tout d’abord te présenter Cédric.
Je l’ai connu lors de ma participation au Startup Week-end d’Annecy en 2022, évènement que je te recommande d’ailleurs à 1000%, que tu sois entrepreneur.e ou non, car cela demeure avant tout une formidable aventure humaine !
Peu après mon pitch d’1 minute où je présentais la première ébauche de MyBuckli, il vient me voir pour en apprendre davantage sur le projet et me pose notamment une question qui fait mouche « Comment crois-tu que les Wonderbox et autres gagnent de l’argent ? ».
Et depuis, nous sommes restés en contact. En apprenant peu à peu à le connaître, j’ai trouvé intéressant de te partager son parcours et sa vision de la vie, balisée par ses rêves et objectifs.
« Je suis un curieux de la vie et passionné de plein de choses ! »
L’action crée des expériences
Natif du département de la Mayenne, situé entre la Bretagne et Paris, Cédric a suivi ses cours par correspondance de la 5ème à la terminale. Étant passionné d’apiculture, de photographie animalière et d’ornithologie, ce système lui permettait de faire de l’école-travail ou plutôt du télé-école, comme il le dit.
Quand il était plus jeune, il se rêvait devenir « Jésus » pour soigner son père qui était tétraplégique et sous assistance respiratoire, puis plus concrètement, « Ranger » dans un parc naturel.
Cédric s’est finalement orienté vers une école d’ingénieur et fut particulièrement intéressé par sa dimension associative et internationale. Son cursus lui a permis de partir en Australie où il a ainsi pu tester le métier de « ranger » pendant 4 mois, pour se rendre compte que même si ce métier était très « cool », celui-ci n’était pas pour lui. Il décide alors de se tourner vers l’entreprenariat avec un voyage très instructif et enrichissant au Chili.
Il profita de cette phase d’expatriation pour commencer à construire sa boîte à outils, qu’il finalisa ensuite en faisant un tour du monde en 2019 à la rencontre d’entrepreneurs, principalement en Asie et Amérique du Sud pendant 9 mois.
Tu peux découvrir son itinéraire ci-dessous :
« C’est le fait de passer à l’action qui permet d’avoir une somme d’expériences.
Des expériences que l’on peut à son tour partager. »
Cette expérience lui a permis de gagner en assurance et confiance en lui, de sortir de sa zone de confort, mais aussi de casser les a priori qu’il pouvait avoir sur d’autres cultures. Un voyage qui l’a fait grandir et découvrir qu’il adorait échanger et partager avec les autres.
«Pour que les choses changent, pour que sa vie change, pour que nos rêves deviennent accessibles, pour que l’on ait une évolution positive par rapport à ce que l’on souhaite faire et bien il faut changer. Il faut changer soi-même, prendre un temps et réfléchir sur ce qui est important pour nous. »
Ses objectifs deviennent son moteur
Cédric évoque son éducation toujours basée sur le principe du « Si tu veux, tu peux », qu’il a ensuite complété par « mais si tu dois vraiment le faire, fais-le dans la bonne humeur » pour mieux se l’approprier et illustrer son état d’esprit.
Le concept « Être libéré de » lui plait ainsi particulièrement. Il s’agit d’un principe mettant en exergue le minimalisme, adopté et très bien expliqué par Ulysse Lubin sur son blog.
« La liberté ce n’est pas d’être libre, mais être libéré de. »
« Dans cette continuité, j’aime l’idée d’être capable de… Par exemple quand je vois une montagne, j’ai toujours envie de finir en haut. J’ai donc fait une initiation à l’alpinisme. Je me suis toujours dit que je courrai un marathon un jour. Alors j’ai créé un plan d’action que j’ai mis en place. »
Son premier grand challenge sportif fut le Marathon de Paris en avril 2022. Cédric devait initialement faire le marathon d’Annecy en 2020 et s’était entraîné dans cet objectif. Malheureusement, l’épreuve a été annulée en raison de la pandémie du Covid. « Donc j’ai fait mon Français et j’ai râlé : « Je ne peux pas courir un marathon car tous les marathons sont annulés ». Mais au final c’est quoi un marathon ? C’est courir 42 kilomètres… Je suis sorti de chez moi et j’ai couru 42 kilomètres dans la forêt de Compiègne. »
Auparavant, Cédric avait déjà eu l’opportunité de courir un semi-marathon aux Philippines en 2019 un peu par hasard…
« Je suis arrivé aux Philippines un vendredi soir, direction une nouvelle auberge de jeunesse où j’avais prévu de séjourner et dont l’inauguration était prévue le lendemain soir. Le samedi matin, je rencontre Paolo à un évènement entrepreneurial et on découvre que l’on aime tous les deux la course à pied. Il me donne RDV le lendemain (dimanche) à 5h du matin pour nous élancer au départ du semi-marathon !
La journée du samedi passe, j’enchaîne les rendez-vous et en rentrant d’un dîner à 23h à l’auberge de jeunesse, je participe à la soirée d’inauguration jusqu’à minuit 30, pour me réveiller 3h plus tard et relever le défi de Paolo.
En fait, nous nous sommes incrustés dans la course pour la courir de manière non officielle. »
L’épreuve du semi-marathon aux Philippines devient très dure physiquement au bout de 18km, d’autant plus que Cédric se trompe de route peu après dans un virage et se rend compte au bout de 22km qu’il est désormais à 4km du lieu d’arrivée ! L’objectif de distance étant tout de même atteint, il opte pour un taxi pour regagner le lieu d’arrivée, à bout de force.
À son retour en France, alors qu’il s’entraîne régulièrement, un ami lui lance le défi de participer au Marathon de Paris prévu 6 semaines plus tard. Les 10 derniers kilomètres seront difficiles, mais il s’accroche et le termine en 3h55.
2022. Changement de vie : cap sur Annecy !
Dans son entourage, Cédric constate que ses amis déménagent soit par opportunité professionnelle, soit par contrainte familiale pour suivre leur conjoint. Jamais parce qu’ils avaient choisi la ville vraiment par eux-mêmes, en fonction de leurs envies.
Il se pose alors la question :
« Où est-ce que j’ai envie de vivre et comment je crée des opportunités autour de cela ? »
Cédric m’explique les critères de choix, qui l’ont amené à choisir la ville d’Annecy comme nouveau point d’ancrage :
- Sa proximité avec la nature.
- Son activité économique.
- Sa dimension internationale et multilingue pour continuer à pratiquer les langues
- Sa taille moyenne permettant de se créer un réseau pro rapidement
- Ses possibilités sportives
« Parmi tous ces critères, Annecy est sortie haut la main et c’était la seule ville pour laquelle je me suis dit « Pourquoi pas » et même « Pourquoi pas plus tôt ? » ! Annecy est la ville qui me correspondait le plus et je suis fier d’avoir pris cette décision aujourd’hui. »
Son 1er trail : « J’ai eu l’impression de mourir »
Cédric teste pour la première fois le format trail à l’occasion de la Rebloch’Run sur un parcours de 6km pour 300m de dénivelé à Annecy.
À ses yeux, le trail représente un moyen de monter et descendre rapidement un sommet, pour avoir plus de temps disponible ensuite pour faire autre chose. Mais il avait sous-estimé que le trail nécessitait un effort physique beaucoup plus cardio que ses entraînements et courses habituels.
« L’année 2022 passe, pendant laquelle je fais des randos, de la course, du vélo… et en fin d’année un copain m’annonce qu’il s’est inscrit à la Maxi Race à Annecy et me dit « Tu viens ! », sauf que j’avais prévu ce trail pour 2024. Bon ben, test ! »
Ce sera son premier dossard de course de trail (et unique pour le moment).
Sa préparation pour la Maxi Race à Annecy
En vue de sa participation à la course de trail de la Maxi Race à Annecy, Cédric s’est entraîné quelques fois avec le sympathique club de course Run in Annecy, mais a privilégié la plupart du temps un entrainement en solitaire.
Le Mont Veyrier et le Semnoz devinrent ces spots de prédilection pour se perfectionner au trail.
Ses sorties variaient tant en termes de distance, que de vitesse ou de dénivelé pour développer ses capacités physiques :
- Une sortie axée sur le cardio.
- Une sortie fractionnée.
- Une course longue d’environ 12km, avec des extensions à 20km, voire à 30km.
- Un seul repérage scindé en deux trails de 40 km.
Il a fallu également qu’il s’entraîne à courir avec un sac, une lampe frontale puisqu’une partie de l’épreuve se fait de nuit, avec ou sans manger pour tester son corps.
Au-delà de l’effort physique, la préparation s’est révélée être pour lui « un exercice très mental« .
Avant chaque challenge, il aime pratiquer la semaine dite de l’Enfer. Lors de cette semaine, il court chaque jour au minimum 5km le matin et 3km le soir. « Un exercice efficace lorsque tu as moins envie de courir ou si tu as un gros coup de flemme. C’est un exercice que j’aime bien, mais qui prend du temps. »
Les différentes courses existantes autour de la Maxi Race à Annecy
Il existe plusieurs formats de courses de trail et d’orientation accessibles à tous (dès 3 ans !), en parallèle de la Maxi Race à Annecy. Voici les différentes options proposées en 2023 :
- Ultra Trail / XL Race : 90km pour 4900m de dénivelé en 2 étapes (186 finishers)
- Ultra Trail / Maxi Race : 88km pour 5000m de dénivelé (1380 finishers)
- Trail long / Marathon Experience : 45km pour 2375m de dénivelé (1289 finishers)
- Trail long / Marathon Race : 41km pour 3300m de dénivelé (375 finishers)
- Trail court / Short Race : 16km pour 950m de dénivelé (576 finishers)
- Trail court / Femina Race : 16km pour 950m de dénivelé (417 finishers)
- Courses d’orientation pour tout public et Mini-Race pour les enfants
©Franck ODDOUX
Maxi Race à Annecy : 88km, 5000 de dénivelé en 21h maximum
Samedi 27 mai 2023.
Il est 3h du matin lorsque le coup de sifflet retentit marquant le départ de la Maxi Race à Annecy depuis la Plage d’Albigny, direction l’ascension du Semnoz de nuit.
Cédric a désormais 21h, ou plutôt 20h30 par rapport à son SAS de départ, pour parcourir les 88 km qui le séparent de la ligne d’arrivée. Le principe de la Maxi Race à Annecy est de faire le tour du Lac d’Annecy par les cols de montagne l’encerclant.
La Maxi Race à Annecy implique une bonne gestion de son alimentation tout au long de la course, puisqu’elle ne propose que 3 ravitaillements alimentaires et 6 en eau.
Le tracé de la Maxi Race à Annecy
Source : Adventures in Provence
« Quand tu arrives à Doussard, à la moitié de la course, tu apprends que les premiers sont déjà arrivés et ça met un petit coup au moral ! »
Malheureusement, Cédric et son compagnon de trail ont décidé d’abandonner la course au dernier ravitaillement vers 19h, au bout de 70km d’efforts, incertains d’être en mesure de terminer la course face à leur fatigue et à des douleurs ressenties aux genoux.
Le temps de la réflexion sur sa course
Lorsqu’il analyse les raisons de cet échec, Cédric a conscience de ses erreurs stratégiques et des difficultés ressenties pendant la course de trail de la Maxi Race à Annecy. Plusieurs facteurs ont mené à ce résultat décevant selon lui :
- le manque de préparation et d’entraînement,
- le manque d’expérience, qui s’est notamment fait ressentir en descente,
- l’absence de breaks récupérateurs qui fut une erreur,
- la mauvaise gestion de son temps en étant parti dans un SAS trop tard (et donc trop lent), qui a engendré des bouchons dans le Semnoz dès le démarrage et a ralenti son rythme,
- le manque d’énergie, lié en partie à l’alimentation insuffisamment équilibrée au fil du parcours, mais aussi à l’absence de tests préalables des aliments à emporter (barres, compotes, doses…), ce qui lui a occasionné des problèmes gastriques,
- et l’absence de personnes relais pour l’accompagner et le motiver sur la fin de la course.
« C’est un sacré challenge. Ce qui était assez frustrant, c’est que comme j’étais dans une classe où tout le monde était meilleur que moi, j’avais l’impression d’être le mauvais élève et d’avoir échoué. Car il y a très peu d’abandons au final, il y en a quelques-uns, mais il y en a beaucoup qui finissent. Et ne pas avoir réussi à finir, ça donne l’impression d’avoir échoué, même si tu as couru 70km et 4200m de D+ en une journée, tu n’as pas le sentiment d’accomplissement in fine. »
La Maxi Race à Annecy : une course particulièrement exigeante
Pour avoir discuté avec d’autres participants, Cédric m’apprend que la Maxi Race à Annecy est jugée plus dure pour les habitués des Ultra Trail, car le rythme est plus rapide et soutenu puisque la course est plus courte en distance. L’une des conclusions possibles serait que : «Si tu n’arrives pas à faire la maxi Race, c’est que tu vises trop petit ? 😉 Ce sont des efforts et formats différents. »
Il m’évoque également les difficultés de la gestion de la chaleur et de l’alimentation :
- La chaleur : le froid pendant la nuit, le chaud en journée, les contrastes de température selon l’altitude et le jour/la nuit.
- L’alimentation : manger au bon moment et savoir anticiper sur le ravitaillement suivant, car si tu arrives dans les derniers, il ne reste plus grand-chose à manger.
Tu as envie de te lancer toi aussi dans le trail ? Consulte les conseils de préparation pour mettre toutes les chances de ton côté !
Découvre également un autre retour expérience de la Maxi Race à Annecy, racontée par Guillaume.
Ce qui l’a particulièrement marqué
Le protocole de récupération de massage sportif pour détendre les muscles et la pressothérapie, proposé à l’issue de l’épreuve par l’organisation de la Maxi Race à Annecy ; puis une séance de cryothérapie le lendemain.
« Le lendemain j’arrivais à marcher quasiment sans problème. Alors qu’après le marathon de Paris, je ne pouvais plus bouger pendant 3-4 jours. L’idée de pouvoir récupérer aussi facilement a été assez intéressante, même si le genou droit a pris assez cher, par manque d’entraînement justement. »
Ses futurs objectifs et conseils
Actuellement, Cédric ne s’entraîne plus, puisqu’il n’a pas d’objectif de course en vue cette année. Cependant, il compte bien prendre sa prendre sa revanche en 2025 sur la Maxi Race à Annecy et a déjà fait sa « to do list » en ce sens !
« J’ai besoin d’avoir un challenge motivant, un projet fou pour rester focus sur la durée. »
Ses prochains challenges
Il avoue être plus intéressé par les challenges en tant que tels, plutôt que d’être dans un objectif de performance ou de vitesse. On retrouve notamment dans sa bucket list les souhaits suivants :
- Parcourir la Loire depuis sa source (soit 1200 – 1300km selon le GR), mais il ne sait pas encore de quelle manière suivre ce fleuve : se concentrer uniquement sur la voie « eau » serait trop long et compliqué. Faire un mix trail, vélo et kayak serait une bonne option, mais cela nécessiterait une voiture balai. Ce qui lui plait surtout c’est de suivre des itinéraires qui sont peu balisés.
- Faire un Iron Man, qui correspond à un maxi triathlon combinant 3,6 km de nage, 180km de vélo et 42km de course. Il pense s’orienter plutôt sur un « demi » Iron Man.
- Se recentrer sur la montagne et l’alpinisme, par exemple partir de Talloires, commune située sur les bords du Lac d’Annecy, pour atteindre le sommet du Mont Blanc.
- Se stabiliser financièrement en mettant le focus sur ses activités entrepreneuriales.
- Consolider sa relation avec sa conjointe, en espérant que cela puisse aller loin.
Ses objectifs sont désormais plutôt orientés dans l’aventure et le souvenir, plutôt que dans la surenchère.
« Cette expérience permet de changer d’échelle. Je sais de quoi je suis capable. »
Cédric mise sur le fait de réaliser ses souhaits de manière progressive et régulière pour rester motiver dans la durée, en se créant un rythme, un plan d’action comme il l’évoquait. Ainsi pendant le confinement, il s’était fixé comme challenge de lire un livre par semaine. Son programme ? Lire 15 minutes le matin, 15 minutes le midi et 30 minutes le soir.
Le résultat ? 18 livres en 6 mois. Pari tenu !
Il faut juste savoir s’octroyer du temps pour se consacrer chaque jour à ses envies.
Sa philosophie de vie
« Je suis convaincu qu’on peut grandir et évoluer dans chaque catégorie de sa vie. J’essaie de me mettre des challenges dans chaque catégorie. Il y en a qui classe leur vie en 8 catégories, d’autres 12. Moi j’ai choisi le principe des 11 catégories ».
- Sport et santé
- Vie intellectuelle
- Vie spirituelle
- Vie émotionnelle
- Vie de couple
- Amitiés (Relationship)
- Transmission / Éducation (Parenting)
- Carrières
- Vie financière
- Caractère et personnalité
- Qualité de vie : qui englobe l’ensemble de tous ces points
Le mot de la fin…
Pour conclure, je te propose un extrait de la conférence en ligne « Identifier ses rêves », proposée par Cédric, que tu pourras retrouver sur sa chaîne YouTube.
« J’ai envie de vous demander : qu’est-ce que vous voulez vivre dans votre vie ? Qu’est-ce que vous voulez vivre que ce soit d’un point de vue professionnel, d’un point de vue personnel, d’un point de vue amical, de relations de couple, de voyages, d’expériences, d’émotions… Qu’est-ce que vous voulez vivre et avec quelles valeurs vous voulez le vivre ? Puisque c’est une chose de définir vers quoi on aspire, mais c’est aussi une chose de définir quelles sont les valeurs qui doivent nous amener à cette destination. Pourquoi je fais les choses, qu’est-ce qui est important pour moi ? »
Quelques mots sur notre rêveur et passionné de défis sportifs : Cédric Bron
Fidèle à sa curiosité et à son envie de partage, Cédric a conservé sa casquette entrepreneuriale « multi-tâche ».
Il gère désormais une société immobilière avec son frère Sébastien resté sur Paris, grâce à laquelle ils proposent des investissements immobiliers à la vente.
Il exerce également une activité de consulting destinée à l’accompagnement d’entrepreneurs, un domaine qui le passionne depuis toujours.
En parallèle de ces fonctions, il est aussi intervenant et donne des cours dans des écoles digitales, pour transmettre ses connaissances et compétences.